Les jeunes animaux commencent à rentrer en bâtiment (génisses âgées de 1 à 2 ans).
Avec l’accumulation de stress : sevrage, changement d’ambiance, changement alimentaire… rester attentif vis à vis des pathologies respiratoires est de rigueur.
La bonne maîtrise des protocoles préventifs permet de protéger les animaux non encore immunisés notamment contre les virus :
▪ Vérifier l’absence de toux, d’écoulements nasaux et prendre la température en cas de doute permet d’agir rapidement en cas d’alerte.
▪ Veiller à pratiquer une transition alimentaire, et éviter les rations trop riches en amidon, la flore du rumen mettant de 2 à 4 semaines à s’habituer à une nouvelle ration.
▪ Ne pas oublier le sel, vérifier l’état des abreuvoirs.
▪ Des analyses parasitaires (dosage du pepsinogène, sérologie grande douve et coprologies) permettent le diagnostic des parasites et de prendre la décision de traiter ou pas.
➡ Mieux vaut financer des analyses que d’utiliser des produits parfois inutiles !
La gestion des frais vétérinaires est une étape indispensable dans la maîtrise des coûts de production en parallèle de l’optimisation des rations alimentaires et de l’autonomie.
Faire calculer vos rations par un nutritionniste indépendant permet de s’affranchir des intérêts économiques de certains intervenants.

Merci à la société Scanner pour ses précieux conseils !