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Césarienne réalisée par Marc

🐮 Bravo à Marc pour sa césarienne pratiquée récemment et bienvenue au petit nouveau !
Lorsque l’on ne peut pas faire accoucher une vache qui n’y arrive pas seul par extraction forcée ou que l’on n’arrive pas à réduire une dystocie, il faut alors recourir à la césarienne qui est une technique courante et maîtrisée.
Ici il était impossible de sortir le veau car sa mère avait peu de passage. La césarienne s’est très bien passée et a pris 45 minutes,le veau s’est levé seul 15 minutes après sa sortie il a tété immédiatement !

 

Comment bien gérer le parasitisme de son cheval ?

 Il convient de surveiller les résistances aux vermifuges. Pour cela on peut compléter les coproscopies (examen au microscope des excréments) en pré-traitement par des coproscopies post-traitements effectuées 10 jours après. Les résistances sont directement liées à la posologie, à la fréquence de vermifugation, à la rémanence de la molécule et au surpâturage. La prévention des résistances passe par une utilisation raisonnée des vermifuges associée à de bonnes mesures sanitaires.
 On l’aura compris, plus que jamais en matière de vermifugation, il faut réfléchir avant d’agir ! Le protocole est basé sur un contrôle coproscopique régulier. Ainsi classiquement, pour un cheval adulte vivant au pré on peut retenir de réaliser deux coproscopies, à mi printemps et à l’automne, ainsi qu’une vermifugation systématique en fin d’automne à l’aide d’un Eqvalan duo, un Equest pramox, un Furexel combi, ou un Equimax gel tabs. Il est essentiel de s’adapter aux risques spécifiques, au milieu, aux individus et de proscrire les vermifugations trop fréquentes à l’aveugle.
 On retiendra également de classer les chevaux par catégorie d’âge et de traiter tous les chevaux d’un même groupe d’âge en même temps. Enfin il reste nécessaire de bien gérer les pâtures : respecter la charge à l’hectare, ramasser les crottins dans les paddocks, faire une rotation des parcelles et des vides sanitaires et assainir les parcelles.
 Tous ces principes permettront de gérer au mieux le parasitisme de vos chevaux, et respecter l’équilibre hôte-parasite. Faire fonctionner ses méninges et remonter ses manches sont les clés de
la réussite, les bénéfices apparaîtront rapidement sans que votre porte-monnaie n’en souffre ! 🙂

 

Accueil à Magny

Notre équipe a reçu un bel accueil à Magny avec un taureau très bien accompagné ! 😁

 

Pourquoi et quand bien gérer le parasitisme de son cheval ?

 Une vermifugation réfléchie a pour but de trouver un équilibre entre le parasite et son hôte en limitant l’infestation et de prévenir les effets des maladies parasitaires. La pharmacie vétérinaire compte diverses molécules visant les différents parasites digestifs. Le but étant de cibler le bon vermifuge adapté à l’âge de l’animal (poulains de moins de 6 mois, yearlings, adultes), ses conditions de vie et la saison.
 Pour nous aider, la coproscopie (examen au microscope des excréments) est la méthode diagnostique de choix pour détecter les parasites digestifs. Elle donne un bilan pour l’animal et l’effectif (la répartition des parasites n’est pas homogène au sein d’un groupe de chevaux) et oriente les choix thérapeutiques et préventifs. On peut en faire sur cinq chevaux par classes d’âge par exemple.
 Il est important de ne pas vermifuger systématiquement à intervalle régulier et à l’aveugle. On choisit le vermifuge en fonction de son spectre d’activité (c’est-à-dire contre quel parasite il est efficace), de son coût, de la facilité d’administration, de la catégorie d’âge et du risque d’apparition de résistance des parasites. Pour une bonne vermifugation, il est important de traiter les chevaux d’un même groupe d’âge en même temps, de ne pas sous doser le vermifuge et de bien donner la seringue la bouche vide puis maintenir la tête levée quelques minutes. Par ailleurs tout nouvel arrivant sera mis en quarantaine et traité avant d’intégrer le groupe.
 Le mot d’ordre d’un parasitisme bien géré est : l’adaptation. Pour compléter l’action du vermifuge on associe des mesures préventives dans l’environnement. On s’appliquera à respecter la charge à l’hectare (≤ 1 cheval/Ha), classer les chevaux par catégories d’âge au pâturage (juments + poulains < 6 mois / yearlings / adultes > 2 ans), ramasser les crottins dans les paddocks, faire une rotation des parcelles (/ 15 jours si possible), réaliser des vides sanitaires (≥ 3 mois si possible), alterner les espèces (bovins, ovins), mais seulement s’ils sont bien vermifugés ou bien faire un co-pâturage (ovins ++) et enfin assainir les pâtures (utilisation de chaux vive).
 

Ticon

Ticon est venu enlever son drain posé pour drainer un abcès dû à une bagarre.
Nous remarquerons son joli foulard en guise de lien pour faire tenir sa collerette 😁

 

Prise en charge d’un coq souffrant du coryza

🐓 Ambre et Audrey, nos deux stagiaires vétérinaire ont pris en charge un coq souffrant du coryza et de parasites.
Le coryza est une maladie respiratoire très contagieuse qui doit être traitée rapidement.

 

Les idées reçues de la vaccination

💉🐾 Vaccination des animaux, 9 idées reçues :
1 – La vaccination n’est pas efficace.
2 – La vaccination est une intervention inutile qui interfère avec la nature.
3 – L’exposition à la maladie est nécessaire pour renforcer le système immunitaire.
4 – Les vaccins ont des effets secondaires négatifs qui l’emportent sur les bénéfices potentiels.
5 – Des traces de vaccins se retrouvent dans les aliments que nous consommons.
6 – La vaccination des animaux n’a pas d’impact sur la santé humaine.
7 – Je suis végétarien, la santé animale ne me concerne pas.
8 – Mon chat ne sort pas, il n’a pas besoin de vaccin.
9 – La vaccination est coûteuse, elle n’est réalisable que dans le monde occidental.


 Découvrez les réponses ici :
https://www.veterinaire.fr/…/la-vaccination-des-animaux-ide…