Actualités

Quand faire stériliser son chat ?

🔹 Certains vétérinaires recommandent l’intervention dès l’âge de 2 mois, d’autres préfèrent attendre l’âge des premières chaleurs ou la fin de la croissance.
L’idéal est de le faire le plus tard possible dans la croissance du chat tout en ne prenant pas le risque que la chatte ait une portée non désirée.
Cela dépend donc de la période de l’année où votre compagnon est né.
En outre, si votre chat n’est pas encore identifié, vous pouvez demander à effectuer la pose de sa puce ou son tatouage au cours de l’opération, afin d’épargner à votre petite boule de poils une intervention et une anesthésie postérieures.
Cela peut aussi être l’occasion d’effectuer un dépistage de FIV/FeLV ou de faire un premier bilan sanguin.
🔹 Quant à la nature de l’intervention chirurgicale, l’opération consiste chez la chatte à l’ablation des ovaires sous anesthésie générale. L’utérus est enlevé uniquement si il présente une anomalie.
Chez le chat, il s’agit de l’ablation des testicules. On ne pose pas de points de suture et la pose d’un implant est une alternative à la stérilisation.

 

Pourquoi faire stériliser son chat ?

Les avantages de la stérilisation sont nombreux :
🔹 Les chattes ont leurs chaleurs toutes les trois semaines, huit mois par an. Cela représente de nombreuses occasions « d’accidents ».
🔹 Éviter les vocalises et diminuer le risque de fugue.
🔹 Éviter certains problèmes de tumeurs ovariennes et mammaires, ainsi que les infections de l’utérus pouvant survenir avec l’âge et accentués par la contraception.
🔹 Diminuer le risque de bagarre et d’accident de la voie publique : votre chat stérilisé deviendra aussi plus doux et plus casanier.
🔹 Diminuer le risque de dépôts d’urine pour marquer le territoire, qui se trouve être souvent votre intérieur.
🔹 Diminuer le risque de contagion par le FelV et le FIV

 

Description du cycle sexuel et de la reproduction chez la chatte

🔹 Il faut parler de « saison sexuelle » : plusieurs cycles de chaleurs se succèdent pendant toute une période de février à octobre.
🔹 L’âge de la puberté dépend de la date de naissance de la chatte et de son développement morphologique. Si la chatte a 6 mois en fin de saison sexuelle, ses premières chaleurs n’apparaîtront qu’en début de saison sexuelle suivante. Au contraire si elle a 4-5 mois au printemps, elle aura une puberté précoce (très forte stimulation environnementale).
Mais comment se déroule une saison sexuelle ?
🔹 À partir de la puberté, les cycles se succèdent toute la saison, mais l’espacement entre les cycles varie selon que la chatte a été saillie ou non, fécondée ou non.
🔹 Si la chatte n’est pas saillie, les chaleurs durent de 8 à 12 jours puis reprennent au bout de 10-15 jours en moyenne.
🔹 Il faut savoir que c’est la saillie qui provoque l’ovulation et l’arrêt de la manifestation de chaleur, mais il n’y a pas forcément fécondation à chaque fois. Une chatte a besoin d’être saillie plusieurs fois pour devenir gestante. Dans la nature elle peut donc être saillie par plusieurs mâles et attendre des petits de pères différents.
🔹 Si la saillie a été fécondante, une gestation est engagée et dure 63 à 65 jours. Autrement la chatte sera de nouveau en chaleurs.

 

 

Peste Porcine Africaine

Avez-vous entendu parler de la peste porcine africaine ?
 Il s’agit d’une maladie virale non zoonotique (qui ne présente pas de risque pour l’homme) affectant uniquement les suidés domestiques (porcs et sangliers d’élevage) et sauvages (sangliers, phacochères, potamochères)
 C’est une maladie à déclaration obligatoire aux services sanitaire qui se transmet aux animaux par contact direct avec d’autres suidés infectés (morts ou vivants), avec des sécrétions infectées ou par ingestion de produits fabriqués à partir d’animaux infectés (saucisson, jambon).
 L’introduction en France de ce virus est possible via les déplacements d’animaux sauvages à partir des zones infectées de l’autre côté de la frontière avec la Belgique.
 Les cadavres des animaux infectés se retrouvent souvent proches des points d’eaux, la maladie causant entre autres une hyperthermie et une augmentation de la consommation d’eau.
 Un cas détecté en élevage en France engendrerais une perte financière de 10 milliards d’euros par an pour le pays.

 

Collecte d’embryons sur bovins

Le saviez-vous ? Notre clinique pratique le stockage et le transfert d’embryons sur bovins.
L’objectif de ce transfert est l’amélioration génétique d’un troupeau ou d’une race en sélectionnant les meilleurs reproducteurs. Le principe est de sélectionner une femelle de grande valeur génétique et de la faire hyper-ovuler pour obtenir 2 à 20 ovocytes (au lieu d’un normalement). Cette femelle est ensuite inséminée artificiellement. Puis les embryons ainsi obtenus sont prélevés. Les embryons peuvent ensuite être réimplantés immédiatement ou congelés et stockés pour être réimplantés ultérieurement.
 Toutes les races sont concernées par cette pratique mais nous travaillons essentiellement sur la race bovine charolaise, un peu sur la race bovine Prim’Holstein et sur les brebis.
 Cette technique permet à l’éleveur d’améliorer génétiquement son troupeau par la voie maternelle et paternelle, donc plus rapidement que par l’insémination artificielle seule (sélection par la voie paternelle uniquement).
 Très peu de vétérinaires en France ont l’agrément nécessaire pour le stockage et le transfert d’embryons de ruminants (une trentaine uniquement). Le vétérinaire assure le suivi de processus du début jusqu’à la fin :

La prescription du traitement hormonal nécessaire pour l’hyper-ovulation, l’insémination artificielle, la collecte des embryons, la congélation et le stockage des embryons puis l’implantation des embryons.

 

Séance de physiothérapie

Dakota, une femelle Yorkshire Terrier de 10 ans avait, depuis quelques jours, du mal à se lever. La radio du dos de Dakota a révélé une soudure de 3 vertèbres lombaires.
Après 4 séances de laser et d’exercices tous les deux jours, Dakota a de moins en moins de mal à se lever. Les séances vont s’espacer, mais elle en aura encore besoin régulièrement.
Son propriétaire lui fait faire des exercices matin et soir à la maison, ce qui permet de garder des mouvements réguliers et de rapprocher encore plus Dakota et son maître.

La physiothérapie et la rééducation fonctionnelle sont des disciplines de la médecine vétérinaire permettant d’aider un animal gêné dans sa mobilité et bien souvent en souffrance.
Des traitements reposant sur l’action d’agents physiques (mécanique, froid, chaud, électro-stimulation, lumière laser…) permettront de rétablir la fonction locomotrice et de gérer la douleur.
Leur utilisation permet bien souvent de diminuer, voire de supprimer une médication parfois mal tolérée par l’animal.
Lors des phases de traitements, l’implication du propriétaire est primordiale.

Pour plus d’informations, contactez-nous :
Cussy-les-Forges : 03 86 33 24 94 – Avallon : 03 86 34 08 50

 

Retrait d’un nombril infecté sur veau femelle

Pourquoi s’agit-il d’une pratique courante ?
L’infection du cordon ombilical (=omphalite) est une maladie de plus en plus fréquente en élevage allaitant et les bactéries en cause peuvent être résistantes aux antibiotiques. Donc lorsque le traitement médicamenteux ne suffit pas, il faut opérer pour enlever toute la partie infectée (interne et externe).

Quel est l’intérêt de le faire le plus tôt possible ?
Deux intérêts principaux : Plus on attend pour opérer et plus le veau sera gros. L’anesthésie sera donc plus difficile et il y aura plus de tensions sur les points de suture. Et plus il y a de tensions, plus le risque que la plaie s’ouvre augmente.
Deuxième intérêt, plus on attend plus la chirurgie sera longue et compliquée car il y aura des adhérences entre la partie (interne) infectée du cordon et les intestins et de l’inflammation dans la cavité abdominale. Tout ceci augmente le risque de complications post-opératoires.

Quels seraient les risques si un vétérinaire n’agissait pas ?
L’infection qui est dans la partie interne du cordon ombilical peut remonter jusqu’au foie et y faire un abcès ou remonter jusqu’à la vessie puis les reins. Elle provoquera aussi une péritonite (infection dans la cavité abdominale). Tous ces cas de figure sont mortels. Le veau peut mourir en quelques jours ou en quelques mois selon la vitesse de progression de l’infection.

 

La thérapie laser

Cet été, une pouliche, effrayée par une bande de sangliers s’est ouvert la gorge sur 40 cm avec un fil électrique. Après la chirurgie, des séances de thérapie laser ont été mises en place tous les deux jours pour aider à la cicatrisation. Depuis, la pouliche se porte bien et la cicatrice n’est presque plus visible !

Pourquoi passer par la thérapie laser ?

Fondée sur l’utilisation de la lumière laser, elle transfère l’énergie vers les tissus, améliore le métabolisme et l’homéostasie, stimulant ainsi le processus de guérison.

C’est une technique thérapeutique indolore qui peut être appliquée à la traumatologie, la rééducation et plus généralement à toutes les pathologies dans lesquelles sont présents douleur, inflammation, œdème, plaies et ulcères.

Le laser active des mécanismes qui favorisent la guérison rapide et les processus de réparation. La thérapie laser se révèle ainsi être une solution optimale pour le traitement de diverses maladies. Elle est particulièrement appréciée car non invasive et rapidement efficace.
Elle peut être utilisée en complément ou en alternative aux thérapies médicamenteuses selon les cas.

Demandez-nous conseil : Avallon 03 86 34 08 50 – Cussy-les-Forges 03 86 33 24 94